Rhino Jazz 2023

PHYLLIPA SCAMMEL : violoncelle, voix – RÉMI DUGUÉ : guitare

MARC LOY : guitare, voix – DIABOLO : harmonica

Nouvelle pépite et personnalité singulière de la scène jazz, il faudra désormais ajouter Yessaï Karapetian -après Tigran Hamasyan et notre Dédé Manoukian national- aux incontournables pianistes d’origine arménienne

D’abord révélé par un solo acoustique lors de l’édition 2018 puis revenu en quartet avec de réputés musiciens lyonnais, un lien fort s’est tissé entre le petit prince angolais de l’afro-soul et le Festival.

FÉLICIEN BOUCHOT, CHRISTOPHE MÉTRA : trompettes – PIERRE BALDY-MOULINIER : trombones – FRANÇOIS RIGALDIÈS : saxophone ténor, voix – CHRISTOPHE GARABOUX : sousaphone – CHRISTOPHE DURAND : percussions – PHILIPPE BOSTVIRONNOIS : percussions

Chucho Valdés a creusé de nombreux sillons en empruntant des chemins buissonniers pour devenir très vite, par ses progressions harmoniques inouïes,la figure la plus moderne et influente du jazz afro-cubain,traçant des passerelles inédites en se jouant de tous les styles,du bop à la pop,du classique au mambo en passant par le funk.

MICHEL FERNANDEZ : saxophone – FRANÇOIS GALLIX : contrebasse – NICOLAS SERRET : batterie – BENOIT THÉVENOT : piano

Feurs

Issu d’une famille de Sintis piémontais, le guitariste Steeve Laffont est un enfant du jazz bercé très tôt par les mélodies du maître Django Reinhardt.

YILIAN CAÑIZARÈS : violon, voix – CHILDO TOMÀS : basse – ERNESTTICO : percussions

Aussi discret qu’il est singulier, le quadra parisien Harold Charre est un artiste complet, à la fois grand musicien (auteur de sept albums), réalisateur de films expérimentaux lauréats de nombreux prix européens, vidéaste, peintre… autant d’expressions artistiques où ses créations lui permettent d’interroger sous toutes les formes nos rapports au merveilleux et aux croyances

Accueilli au Rhino 2018 avec le brass-band blue-funk Zozophonic Orchestra, on retrouve avec plaisir le nouveau projet du guitariste et chanteur Manouche Fournier.

Un mouvement musical pour chaque signe du zodiaque, une œuvre légendaire saluée comme un exemple précoce du mouvement Third-Stream et composée par celle qui fut compositrice et arrangeuse pour Duke Ellington, Count Basie, Benny Goodman ou Louis Armstrong.

De formation classique avant d’étudier le jazz à Lausanne puis à New-York où elle s’est frottée à la génération montante, la jeune pianiste suisse Marie Krüttli qui avait débuté en trio a mis sa technique impressionnante au défi du solo avec des compositions très introspectives réunies dans son nouvel album bien nommé Transparence.

STEFANO DI BATTISTA : saxophone – DANIELE SORRENTINO : contrebasse – ANDRÉ CECCARELLI : batterie – ANDREA REA : piano

DANIEL ZIMMERMANN : trombone – JÉRÔME REGARD : basse – JULIEN CHARLET : batterie – PIERRE DURAND : guitare – Invité : PIERRICK PEDRON : saxophones

Parmi les révélations du Rhino 2016, le jeune prodige bordelais Alexis Evans a tracé son chemin et imposé sa patte en matière de revival, faisant étinceler l’héritage des mythiques fifties dont le chanteur et guitariste s’inspire pour façonner ses propres compositions nimbées du meilleur de la soul et du R&B d’outre-Atlantique.

Une gueule, un style, une signature vocale… tel un ovni fascinant

Dialoguant avec violoncelle et guitare, le saxophone et la flûte de Sophie Alour tissent une réflexion sensible et pénétrante sur le temps, cet inlassable artisan qui travaille et transforme les âmes musiciennes comme leurs élans créatifs

Avec son intimité de chapelle, la petite église de Saint-Paul-en-Cornillon est l’écrin idéal pour révéler la magie d’un solo, et après l’inoubliable violoncelle de Guillaume Latil, c’est au tour de l’accordéon d’être à l’honneur dans la diversité de ses déclinaisons et de ses sonorités, avec l’un de ses plus grands maîtres actuels, le compositeur et arrangeur Joào Pedro Teixeira

Comme de coutume désormais, l’Écluse sera le temple du gospel pour le Rhino qui accueille pour cette édition la grande formation toulousaine Natural Woman Band créée sous l’impulsion de Tatiana Granti

Aventurier sonore à l’inspiration très libre – on se souvient de sa version des Quatre Saisons de Vivaldi donnée à Rive-de-Gier au Rhino 2006 – le saxophoniste Christophe Monniot renoue avec le Festival dans l’intimité d’un duo avec l’accordéoniste basque Didier Ithursarry

Cet alliage rare entre la brillance de la trompette et le moelleux de l’accordéon se conjugue dans la vivacité, voire l’explosion des propositions audacieuses d’Airelle, autant que dans les inventions sensibles orchestrées par Lionel

Mario Forte est un vrai phénomène ! Ce virtuose qui a débuté le violon à 4 ans s’est formé au classique puis au jazz en étudiant notamment auprès de Didier Lockwood et Glenn Ferris. Globe-trotter polyglotte, il est vite devenu un leader pour de nombreux projets éclectiques, du jazz manouche au symphonique en passant par la scène d’avant-garde de New York où il s’est basé en travaillant avec John Zorn et dans les clubs du jazz underground.

Double dame, de fer et de feu

À 37 ans, ce natif de San Fernando dans la province de Cadix, berceau du chant flamenco, est un phénomène.

Encore peu médiatisé mais bénéficiant d’un buzz unanimement élogieux après d’innombrables concerts incendiaires, le sextet londonien Tankus the Henge est considéré comme l’un des meilleurs lives européens actuels

Emmené par le chanteur et saxophoniste d’origine italienne Julien Lesuisse (Mazalda) le quartet Crimi nous dévoile l’originalité de son premier album Luci E Guai qui fait un pont trans-méditerranéen entre Palerme et Oran, pour un riche métissage de deux cultures traditionnelles, la chanson populaire du Sud de l’Italie et le raï algérien.

Se laisser séduire par des airs populaires souvent gravés dans notre inconscient collectif, le temps d’une soirée chaleureuse en famille ou entre amis, autour de quelques grands standards de la chanson française et du jazz manouche

Voix abrasive et guitare enflammée avec maestria, pareillement soutenues par une rythmique fiévreuse, nombre de similitudes rapprochent le légendaire Texan désormais parisien Neal Black et son cadet frenchy Manu Lanvin, tous deux porteurs d’un blues-rock survitaminé et explosif qui prend toute son ampleur sonore en live

SREBIN AVUSKI : saxophone alto – LOUIS GENOUD : trompette – ALEXANDRE SCARPATI : trombone – BORIS COMBES : banjo – PIERRICK MASTRAS : tuba – ADRIEN EL BEDHUI : batterie

Deux ans séparent ces frères de sang et de musique, mais l’on pourrait penser qu’il s’agit de jumeaux tant le lien qui les unit semble gémellaire